Les membres de la coalition gouvernementale sont résolument décidés à s’attaquer aux nouveaux défis sociaux nés du renchérissement des prix des denrées alimentaires et des matières premières sur le marché mondial, ainsi que du déficit pluviométrique. Dans son édition du 24 février, Les Inspirations ECO rapporte que "ces deux thèmes étaient au cœur de la réunion mensuelle de la présidence de la coalition de la majorité gouvernementale", qui s'est tenue mardi dernier. Principale décision prise à l'issue de cette réunion: "La poursuite des subventions des produits de première nécessité, à savoir le sucre, le gaz butane, la farine, le blé tendre, l’eau et l’électricité”.
Parallèlement, l’accompagnement du secteur des professionnels des transports pour les aider à surmonter leurs difficultés va se poursuivre à travers "l’instauration d’un certain équilibre, notamment pour atténuer les répercussions de la flambée des prix des carburants à l’international". Le quotidien rappelle le programme exceptionnel qui nécessitera une enveloppe financière globale de 10 milliards de dirhams, dont 3 milliards proviennent du Fonds Hassan II pour le développement économique et social. Ce programme est destiné au monde rural en raison des difficultés causées par le retard des précipitations.
Le journal note la détermination de la majorité gouvernementale "à entreprendre toutes les mesures, procédures et décisions nécessaires afin d'assurer la bonne application de ce programme ambitieux, et de garantir l'assistance aux groupes vulnérables qui en ont le plus besoin".
Les Inscriptions ECO évoque les autres dossiers chauds que sont l’investissement et le dialogue social.
Sur le premier point, l'objectif est "d'insuffler un nouvel élan à l'investissement privé et de consacrer le Maroc en tant que terre d’investissement par excellence au niveau régional et international" alors que, concernant le second point, "le gouvernement entend se pencher, ce jeudi, sur les aspirations exprimées lors du dialogue social, avec l'ambition d'asseoir un dialogue responsable, une coopération constructive et un partenariat solide entre les acteurs concernés pour l'édification d'un État social fondé, en premier lieu, sur la dignité du citoyen".