Le maintien par le gouvernement, à la surprise générale et à la dernière minute, du GMT+1, a pris de court tout le monde. Beaucoup s’en plaignent. D’autres s’interrogent sur les raisons qui ont poussé l’Exécutif à prendre cette décision impopulaire. Mais toute la question est de savoir quels en sont les impacts sur les entreprises marocaines.
C’est le sujet sur lequel revient l’Économiste dans son édition du lundi 29 octobre. Tout d’abord, le quotidien évoque le cas des parents, salariés du secteur privé, qui doivent faire avec le réajustement annoncé des horaires d'écoles. En effet, pour accompagner le maintien de l’heure légale à GMT+1, le gouvernement a décidé de décaler l’heure de commencement des cours dans les établissements scolaires à 9 heures. Cet horaire ne correspond pas à celui du travail des parents, ce qui risque de provoquer bien des désagréments aux parents, mais aussi aux entreprises.
Il y a aussi le cas de la compagnie nationale Royal air Maroc qui, vendredi dernier, a dû réajuster l’horaire de tous ses vols programmés à partir de ce dimanche. La compagnie a ainsi annoncé à ses clients que l’ensemble des vols seront décalés de 60 minutes.
Plus globalement, un opérateur cité par le quotidien estime que le maintien de l’heure d’été tout au long de l’année est une bonne chose, dans le sens où les entreprises qui travaillent avec des clients européens peuvent désormais le faire en flux tendu. Ceci permet de travailler en temps réel avec les clients du vieux continent. De grosses pertes ces dernières années, particulièrement durant le mois de Ramadan, étaient d’ailleurs rapportées à cause de l’heure légale précédemment appliquée.
Cependant, si pour plusieurs secteurs économiques, c’est l’indifférence qui prime, ce n’est pas le cas pour l’agriculture où le maintien de l’horaire de l’été tout au long de l’année n’est pas du tout adapté aux activités des champs. Les shift de 8 heures opérés généralement par les travailleurs en seront également chamboulés.