Les étrangers se maintiennent dans la capitalisation boursière

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Revue de presseKiosque360. La part des investisseurs étrangers dans la capitalisation boursière atteint les 200 milliards de DH. Les Emiratis et les Français sont parmi les plus présents.

Le 09/07/2020 à 23h27

Contrairement à ce que l’on a pu croire, le manque de profondeur et de liquidité du marché et l’absence de réforme n’ont pas eu d’impact rédhibitoire sur l'investissement étranger en Bourse. Dans son édition du jour, L’Economiste le place à 200 milliards de DH en 2019, en hausse de 5,6%. «Cela correspond à un taux de détention de 32%, un niveau stable par rapport à 2018», écrit le journal qui explique la revalorisation des capitaux étrangers en Bourse par le rebond de 7,11% du Masi. Il n’empêche que les investisseurs étrangers étaient vendeurs nets (868 millions de DH) l'année dernière.

Ceci étant, le quotidien relève que l'investissement étranger en Bourse reste dominé par les participations stratégiques (au moins 4% du capital d'une entreprise) dans les télécoms (72 milliards de DH), le bâtiment et matériaux de construction (30 milliards de DH), les banques (29 milliards de DH), l’électricité (19 milliards de DH), l’agroalimentaire (14 milliards de DH) et le pétrole & gaz (11 milliards de DH). Ils détiennent ainsi 21% de la cote. «Le flottant aux mains des étrangers est passé de 15 milliards à 17 milliards de DH et représente respectivement 2,7% de la capitalisation globale et 11% de la capitalisation flottante», illustre L’Economiste.

Par nationalité, les Emiratis sont la deuxième nationalité représentée en Bourse après les Marocains avec 95 milliards de DH d'investissement. Les Français complètent le podium avec une exposition de 52 milliards de DH en actions cotées.

En dehors de la Bourse, l'investissement étranger en titres de créances totalise 2,4 milliards de DH dont 1,2 milliard d'obligations (en baisse de 16%). Leur encours de bons du Trésor a quasiment triplé à 860 millions de DH. Celui des certificats de dépôts s’établit à 320 millions de DH en portefeuille. Les placements via les OPCVM, eux, se sont renforcés de 59% à 2,9 milliards de DH. Ces investissements transitent en priorité par les fonds monétaires (52% de l'encours) et les fonds obligations court terme (22%).

Par Rachid Al Arbi
Le 09/07/2020 à 23h27