Ce n’est plus qu’une question d’agenda royal. Le lancement officiel des travaux de réalisation de la composante photovoltaïque (PV) du plan solaire Noor est imminent, révèle L’Economiste dans sa livraison du 6 mars, en citant des sources proches du projet qui tablent sur une visite royale durant les premières semaines de ce mois de mars.
Le programme Noor PV1 porte sur le développement et la mise en service de trois centrales à technologies PV. L’investissement global est estimé à plus de 2,2 milliards de dirhams, pour une capacité ciblée de 170 MW. L’essentiel de ce montant est mobilisé en dettes. MASEN, pilote institutionnel de l’opérationnalisation de la stratégie nationale des énergies vertes, a émis une première opération d’obligations vertes d’un montant d’un peu plus de 1 milliard de dirhams. Cette enveloppe a surtout servi au montage financier des centrales Noor Laâyoune et Noor Boujdour.
La troisième, Noor IV, sera installée à Ouarzazate et financée par un prêt de la banque allemande KfW, portant sur un montant d’un peu plus de 600 millions de dirhams. Elle devrait ainsi venir compléter les infrastructures de production déjà livrées du complexe solaire inauguré dans cette région, il y a tout juste une année. A terme, Noor Ouarzazate vise une capacité minimale de près de 580 MW. La dernière pièce du puzzle, Noor IV, y apportera ainsi quelque 70 MW supplémentaires. Les deux autres sites PV sont localisés à Laâyoune et Boujdour, sur des capacités respectives minimales de 80 et 20 MW. Ces trois centrales seront réalisées par un consortium d’entreprises piloté par le groupe Acwa Power. Le géant saoudien vient de créer une filiale Acwa Power RenewCo pour y regrouper l’ensemble de ses actifs EnR dans le monde.
