Les avantages de la charte de l’investissement élargis aux petites entreprises

Les TPME auront leur part dans la charte de l’investissement», a assuré le chef du gouvernement lors de sa réponse aux questions de politique générale consacrée à l’industrie nationale, mardi dernier à la Chambre des conseillers.

Revue de presseLes TPME bénéficieront désormais de la charte de l’investissement, a promis le chef du gouvernement. Un projet de décret visant à garantir des offres adaptées à ces entreprises est en cours d’élaboration. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien L’Economiste

Le 20/11/2024 à 21h14

Aziz Akhannouch semble désormais conscient de l’urgence de publier le projet de décret précisant la nature du soutien à apporter aux TPME et aux PME dans le cadre de la charte de l’investissement, adoptée il y a près de deux ans. C’est ce que rapporte L’Economiste dans son édition du jeudi 21 novembre.

«Avec les ministres, nous travaillons sur ce texte pour que les offres destinées à ces entreprises soient à la hauteur. Nous connaissons leur importance, particulièrement en matière d’emploi. Les TPME auront leur part dans la charte de l’investissement», a assuré le chef du gouvernement lors de sa réponse aux questions de politique générale consacrée à l’industrie nationale, mardi dernier, à la Chambre des conseillers. Il a promis que ce décret serait publié en janvier prochain.

À ce jour, 1.864 projets d’investissement ont été identifiés, représentant une valeur prévisionnelle de 119 milliards de dirhams et plus de 181.000 emplois directs. «Plus de 654 projets ont déjà atteint la phase de signature pour un investissement d’environ 78 milliards de dirhams et la création de plus de 89.000 emplois», précise l’article.

Le secteur automobile place le Maroc en tête du continent africain avec une capacité de production annuelle de 700.000 véhicules et un taux d’intégration locale de 69%.

«Le gouvernement est déterminé à augmenter ce taux d’intégration locale à 80%», ajoute le journal.

Cette performance a permis aux exportations d’automobiles d’atteindre 148 milliards de dirhams en 2023, soit une augmentation de 28,4% par rapport à 2022, et de 82% par rapport à 2019. Cette tendance positive se confirme, avec des recettes qui ont dépassé 115 milliards de dirhams à fin septembre 2024, marquant une hausse de 7% par rapport à la même période de 2023.

«Ce secteur n’échappe pas à la transition mondiale vers la mobilité électrique. Ainsi, le chef du gouvernement s’engage à accompagner ces changements pour positionner le Maroc comme un pionnier de l’industrie des voitures électriques», écrit L’Economiste. Plusieurs conventions ont été signées avec des groupes leaders en mobilité électrique. L’objectif est de développer une chaîne de valeur pour les batteries électriques, permettant au Maroc de s’imposer sur l’échiquier mondial dans ce domaine.

Par Nabil Ouzzane
Le 20/11/2024 à 21h14