Six pour cent de contribution au PIB, 40% des emplois!Deux chiffres qui en disent long sur l’importance du secteur agroalimentaire au Maroc. Et, selon la Coface qui vient de dédier une étude à ce secteur stratégique, le royaume est l’un des pays qui représentent le moins de risques dans la région, rapporte L’Economiste dans son édition du vendredi 16 septembre.
Pourtant, au Maroc, l’agriculture est à la fois la force et la faiblesse de l’économie. Si le secteur est un véritable levier de croissance, il est aussi caractérisé par sa forte volatilité. Grâce au Plan Maroc Vert, le secteur repose sur une nouvelle vague d’investissements et d’emplois. De son côté, l’industrie de la transformation alimentaire est relativement importante et bénéficie d’une forte base agricole.
Au cours des cinq dernières années, le taux de croissance du secteur agricole a atteint une moyenne de 9,3%. L’objectif de doubler le PIB agricole à l’horizon 2020 semble donc réalisable. Pour Coface, la sécheresse et les pluies irrégulières sont d’importants obstacles à cet objectif. Mais, dans l’ensemble, l’agro-industrie au Maroc affiche des perspectives très prometteuses. Toutefois, la hausse démographique et l’expansion du PIB du pays devraient conduire à une augmentation de la demande pour les produits agricoles à forte valeur ajoutée.