A l’occasion de la 2ème édition du Business Dialogue initié par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et la Coalition marocaine pour l’eau (COALMA), l’importance du dessalement de l’eau de mer pour le Maroc a été mise en avant. Dans ce sens, le ministre de l'Eau, Nizar Baraka, a insisté sur la nécessité de recourir à ce processus au niveau du littoral, soulignant la volonté du gouvernement d’accélérer le dessalement de l’eau, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 16 mai.
Dans son intervention, le ministre de tutelle révèle notamment qu’on compte déjà, pour l’heure, 700.000 hectares convertis au goutte-à-goutte, l’objectif étant d’atteindre les 1.000.000 ha à l’horizon 2026.
Durant cette rencontre qui vise à discuter des moyens de renforcer la sécurité hydrique du Maroc en intégrant le secteur privé en amont dans l’élaboration des stratégies, le président de la CGEM, Chakib Alj, a également plaidé pour l’utilisation des eaux non conventionnelles par le biais, notamment, de technologies durables de dessalement d’eau de mer utilisant les énergies renouvelables, ou encore la réutilisation des eaux usées traitées, souligne le journal. «Tout ceci peut être atteint moyennant une gouvernance du secteur de l’eau assurant l’implication en amont du secteur privé et des autres parties prenantes dans les politiques de planification, ou encore le recours à des modes de financement innovants grâce au partenariat public-privé ou à l’investissement purement privé pour certains projets», a précisé le patron de la CGEM.
Présent également à cet événement, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a assuré, affirme le quotidien, que la baisse du coût des énergies renouvelables -le Maroc disposant d’une capacité de production des énergies renouvelables à bas coût parmi les meilleures au monde- pourrait contribuer à la compétitivité des processus de dessalement de l’eau.