Le ministère des Finances vient de publier, ce jeudi 15 octobre, la situation des charges et ressources du Trésor à fin septembre.
Les recettes ordinaires s’établissement à fin septembre à 166,3 milliards de dirhams. Par rapport à la même période de l’année 2019, ces recettes ont enregistré une baisse de 15,3 milliards de dirhams, dont 11,6 milliards de dirhams au titre des recettes fiscales (-7,6%) et 3,5 milliards de dirhams au titre des recettes non fiscales.
Les recettes des impôts directs sont en repli de 2,5%, alors que celles des impôts indirects sont en baisse de 10,3%. Les recettes issues des droits de douane régressent de 6,1%, tandis que celles issues des droits d’enregistrement et de timbres baissent de 20%.
Globalement, le ministère note une atténuation du rythme baissier des recettes fiscales depuis juin, date de la levée partielle du confinement et de la reprise progressive de l’activité économique.
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En face, les dépenses poursuivent leur trend haussier. Les dépenses ordinaires se sont inscrites en effet en hausse de près de 9,3 milliards de dirhams (+5,6%) par rapport à la même période de l’année 2019, pour atteindre plus de 175 milliards de dirhams.
Avec près de 99 milliards de dirhams, les dépenses du personnel sont toujours sur un trend haussier (+6,5%). Les dépenses d’investissement sont, elles, en repli de 6,7% et s’établissent à 43,8 milliards de dirhams à fin septembre.
Le Fonds spécial Covid-19 dégage, lui, un excédent de près de 8 milliards de dirhams.
Au final, le déficit budgétaire s’établit à 42,8 milliards de dirhams, contre 28,5 milliards de dirhams un an auparavant, soit une hausse de 14,3 milliards de dirhams. Par rapport au mois d’août, ce déficit est en amélioration de 3,7 milliards de dirhams.
Si l’on exclut l’excédent enregistré par le Fonds spécial de gestion de la pandémie de Covid-19, le déficit s’élève à près de 50,8 milliards de dirhams, en aggravation de près de 22,3 milliards de dirhams, par rapport à la même période de l’année 2019.
