Le Crédit agricole du Maroc (CAM) se diversifie et investit les secteurs porteurs, à commencer par l’automobile. Une convention a été signée dans ce sens entre le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, le président du directoire du Crédit Agricole du Maroc, Mohammed Fikrat et le président de l’AMICA (Association marocaine pour l’industrie et le commerce automobile), Hakim Abdelmoumen, indique le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du vendredi 16 juin.
Cette convention vise à accélérer les investissements dans le secteur aussi bien au niveau de la construction automobile nationale qu’au niveau des écosystèmes équipementiers. L’objectif: atteindre la production d’un million de véhicules et intégrer en profondeur l’ingénierie et les métiers de pointe tels que l’électronique. Par ailleurs, le Maroc deviendra un hub international pour les homologations de véhicules.
Le CAM et l’AMICA, avec la participation des professionnels de la filière, conviennent ainsi de mettre à la disposition des membres de l’AMICA des solutions visant la mise en place d’un dispositif financier adapté. Avec en prime un traitement accéléré, des conditions avantageuses pour la filière, des outils financiers digitalisés adaptés aux besoins et un accompagnement des professionnels pour le développement de l’intégration locale.
A cela s’ajoutent un accompagnement des investissements dans le cadre de la décarbonation, un appui à la nouvelle génération d’entrepreneurs porteurs de projets d’investissement industriel et disposant d’une expérience ainsi qu’un engagement en faveur de l’émergence de grands groupes industriels marocains dans le secteur de l’industrie automobile pour un ancrage local renforcé.
Rappelons que le secteur de l’industrie automobile a pu réaliser une croissance des exportations de plus de 40% à fin avril 2023, avec une perspective de chiffre d’affaires à l’export de plus de 130 milliards de dhs à fin 2023.
Le Plan de Relance Industrielle a permis à la filière automobile marocaine de s’inscrire dans les enjeux importants du moment tels que la mobilité durable, la digitalisation et l’industrie 4.0 ou encore la décarbonation, qui représentent en réalité des opportunités qui nécessitent davantage d’intégration et d’ancrage en profondeur de la filiale.