Le ton est à l’optimisme chez l’Association marocaine des investisseurs en capital (AMIC). Un enthousiasme qui se justifie par les conclusions d’une enquête menée auprès de 21 sociétés de gestion, représentant une quarantaine de fonds et couvrant l’ensemble des secteurs d’activité, nous explique le quotidien économique Les Eco dans sa livraison du 8 mars.
Ces nouvelles levées qui se profilent à l’horizon devraient profiter aux secteurs de l’agroalimentaire (13%), l’énergie, la santé et la distribution (11% chacun) et seront investis particulièrement dans les villes de Casablanca, Rabat, Marrakech et Tanger. L’étude de l’AMIC fait état d’un cumul de montants levés par l’ensemble des fonds s’élevant à 16,6 milliards de dirhams à fin 2016, répartis entre le capital investissement (11,1 milliards) et les fonds d’infrastructure (5,5 milliards).
Cela dit, les fonds localisés à l’étranger représentent près de la moitié (51%) des fonds dits de troisième génération créés au Maroc, attirés surtout par la nouvelle loi encadrant les Organismes de placement collectif en capital (OPCC). Cette nouvelle forme juridique n’a pas tardé à porter ses fruits. En témoigne le poids des fonds créés durant la période de 2011 à 2016, sous forme «étrangère» et «OPCC», soit environ 80% des fonds de troisième génération. Les fonds transrégionaux (ceux ciblant plusieurs zones géographiques d’investissement) accaparent, à eux seuls, 86% des levées sur les trois dernières années. De leur côté, les organismes de développement internationaux (SFI, BERD, BEI et autres) ont vu leur part augmenter fortement, frôlant les 55% depuis 2011.