L’industrie de la microfinance est devenue une locomotive pour l’Afrique et le Moyen-Orient grâce, notamment, au cadre réglementaire et législatif. Dans son numéro du lundi 11 juillet, le quotidien l’Economiste explique que malgré tout, le secteur a besoin de plus de créativité et se doit de travailler sur une plus grande proximité avec les bénéficiaires. Depuis le lancement de ce modèle de financement dans les années 1990, quelque 55 milliards de dirhams ont été versés à huit millions de personnes, ce qui a permis la création d'un million d’emplois indirects, principalement dans le commerce et les métiers manuels.
Le royaume avait même créé, en 2007, et en concertation avec les acteurs du secteur, le Centre Mohammed VI de soutien à la microfinance solidaire. Cet organisme a signé, l’année dernière, une convention avec Smart Compaign, une organisation américaine reconnue pour son engagement dans la protection du client dans les régions MENA et subsaharienne. D’ailleurs, cette organisation a formé, en 2008, quelque 16.500 micro-entrepreneurs au Maroc. Depuis la signature de la convention, les formations sont plus dédiées à l’éducation financière, au marketing et à la commercialisation et sont destinées à une majorité féminine. Depuis 2009, Smart Compaign a pu accompagner plus de 31.500 personnes sur 84.400 journées de formation professionnelle.