Le patronat revient à la charge! Sur Les Eco, daté de ce vendredi 13 juin, on apprend que, suite à l’adoption de la hausse du SMIG (10%), jeudi, en Conseil de gouvernement, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) fait du lobbying pour obtenir des mesures compensatoires. Pour rappel, la première augmentation de 5% du salaire de base dans le secteur privé entrera en vigueur à partir du 1er juillet. La CGEM compte lancer, dans les prochains jours, un débat sur le coût du travail au Maroc, lit-on sur Les Eco. Sous le titre "Le patronat prépare son plan d’attaque", L’Economiste fait savoir que la CGEM compte peser de tout son poids, cette année, pour faire passer quelques mesures compensatoires dans le cadre du projet de la loi de Finances 2015. "Le cru 2014 n’était pas à la hauteur des attentes du patronat", rappelle le quotidien économique.
La Confédération des entreprises qui a tenu, mercredi dernier, son assemblée générale ordinaire, a voulu donner le ton et fédérer les opérateurs économiques. La révision de l’écotaxe, la lutte contre l’informel, l’IS et la TVA… telles sont les priorités de la CGEM, relève le journal. Aujourd’hui Le Maroc fait savoir que Miriem Bensalah, présidente de la CGEM, s’est réjouie de son bilan, lors de cette AGO. La patronne des patrons a mis en exergue les actions entreprises durant l’exercice 2013. La CGEM n'a pas chômé en 2013, pour reprendre les propos d'Aujourd'hui Le Maroc.
A en croire le Matin du Sahara, lors de cette assemblée, le bureau dirigeant de la Confédération s'est félicité de la nouvelle stratégie industrielle menée par le département de Moulay Hafid Elalamy. Et d'ajouter qu'une réunion est prévue, le 17 juin, entre les deux parties afin d'étudier les pistes de complémentarité entre l'étude réalisée par la CGEM sur les leviers de la compétitivité et la stratégie industrielle, présentée en grande pompe, début avril, par le ministre de l'Industrie et du commerce. Pour le quotidien, il s'agit d'un signe d'apaisement entre Elalamy et Bensalah. Après les syndicats qui comptent maintenir la pression sur le gouvernement Benkirane, le patronat semble déterminé à défendre ses propositions lors de la discussion du projet de la loi de Finances 2015. La rentrée s'annonce chaude.