La croissance au Maroc devrait être favorisée par le succès de sa campagne de vaccination, et donc la hausse des arrivées touristiques. Elle devrait également bénéficier d'une bonne saison des pluies, de la reprise économique attendue en Europe, principal partenaire commercial du Maroc, ainsi que du renforcement des exportations des secteurs des phosphates et de l'automobile.
En 2022, une croissance économique plus lente est prévue, soit un taux de 3,5 %, alors que les effets de base s'atténuent et que le rythme de croissance revient aux niveaux d'avant-crise, explique la BERD.
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Rappelons que l’arrêté des comptes nationaux de l’année 2020 a fait ressortir une contraction de 6,3% de l’économie nationale.
Les activités non agricoles ont affiché un recul de 5,8% et celles du secteur agricole une baisse de 8,6%. La demande intérieure a chuté de 6% et celle de l’extérieur a diminué de 14,3%, dans le contexte d’une baisse du niveau général des prix et d’un allègement du besoin de financement de l’économie nationale.