Le projet du futur Centre d’enfouissement et de valorisation (CEV) a franchi une nouvelle étape à l’issue de l’ouverture des plis relatifs aux offres techniques des candidats soumissionnaires. Selon nos informations, trois groupements d’entreprises ont manifesté leur intérêt pour ce projet. Il s’agit du groupement ARMA-SGTM (Maroc), le consortium Suez (France)-Somagec (Maroc) et, enfin, le groupement Hitachi (Japon), Nareva (Maroc), Energy & Environment Investment (Japon).
«Une commission a été créée pour statuer sur les offres techniques. S’ensuivra la phase des offres financières avant de dévoiler l’identité du groupe adjudicataire», nous confie une source proche du dossier.
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Le projet de réalisation d’une nouvelle décharge contrôlée à Casablanca s’est heurté à plusieurs reprises au problème de la disponibilité du foncier. Cet obstacle a ensuite été réglé après la mobilisation d’un terrain de 260 hectares situé dans la commune de Majjatia Ouled Taleb (province de Médiouna).
Le futur CEV de Casablanca nécessitera un investissement estimé à plus de 3,1 milliards de dirhams (y compris le coût du foncier). Le plus gros de ce montant sera supporté par le ministère de l’Intérieur à travers la Direction générale des collectivités territoriales (1,9 milliard de dirhams sur 10 ans). La région Casablanca-Settat contribuera, pour sa part, à hauteur de 272 millions de dirhams sur 5 ans. Le reste sera financé par la commune de Casablanca.
