La léthargie du secteur immobilier se poursuit, constate La Vie Eco dans sa livraison en kiosque ce vendredi. Et c’est un constat unanime au sein des opérateurs et des acteurs du secteur. Même dans les principales villes du royaume, la situation n’est pas reluisante. Toutefois, le journal précise que le constat varie entre les villes, selon leur nature, leur attrait économique ou encore leur culture.
A Kenitra, on note ainsi le développement de plusieurs sujets pour répondre à la demande de plus en plus exigeante de la clientèle. «La ville de Kenitra se caractérise actuellement par une pénurie du foncier, surtout dans le centre-ville. Ce qui a conduit à une montée des prix du mètre carré des terrains, impactant de facto le prix au m2 du produit fini», souligne un promoteur, cité par le journal, qui explique que les prix n’ont toutefois pas connu une hausse importante comme c’est le cas à Rabat. «Les promoteurs ont abaissé leurs marges commerciales en vue de maintenir un niveau de vente satisfaisant et même attirer plus de clientèle», confirme une autre source du journal.
A Meknès, par contre, le marché connaît une stagnation, car la demande ne suit pas. La Vie Eco indique que depuis 3 ou 4 ans, les MRE, qui animaient le marché, ont levé le pied sur les acquisitions des biens immobiliers. Cependant, cette situation n’empêche pas les promoteurs de la ville de développer leurs projets, car ils tablent sur une reprise imminente, d’autant plus que de nombreuses entreprises telles que Yazaki, Delphi ou Eléphant vert s’y sont installées et développent leurs activités.
Même son de cloche à Fès où le secteur est aussi en quasi-stagnation selon la Vie Eco, qui ajoute que la demande n’existe pratiquement plus dans cette ville. Pour les opérateurs de Fès, le secteur est sinistré. On apprend que depuis quatre ans, les ventes de logements se raréfient notamment sur le moyen standing. La Vie Eco affirme que pour résister à la morosité, les promoteurs proposent de plus en plus de lotissements à la vente. La Vie Eco poursuit en mettant en exergue la situation du secteur dans l’Oriental qui n’est pas non plus viable, puisque le foncier est de plus en plus rare (Al Hoceima), faisant grimper les prix.
En revanche, constate le journal, au sud du royaume la situation est tout autre. «La saison estivale à Essaouira affiche un dynamisme particulier, contrairement au reste de l’année, grâce notamment à la clientèle étrangère», soutient une source du journal. Toutefois, à Agadir, la demande ne suit plus depuis quelques années.