Le 11 mars dernier, le gouvernement a dévoilé la circulaire de mise en œuvre de «l’Offre Maroc» pour le développement de la filière de l’hydrogène vert. Le document précise les étapes opérationnelles pour la mise en œuvre de cette offre, les moyens mis en œuvre par l’État pour assurer le succès de cette opération, ainsi que le rôle qui sera dévolu aux différents intervenants.
La publication de ce document gouvernemental a été favorablement accueillie par la CGEM. À «la CGEM, nous nous réjouissons de cette offre et réitérons notre satisfaction de la trajectoire parcourue par notre pays dans sa transition énergétique et des nouvelles possibilités ouvertes aux entreprises marocaines à travers cette offre», a indiqué le patronat, dans une note adressée à ses membres.
Pour la Confédération, que préside Chakib Alj, l’offre Maroc en ce qui concerne l’hydrogène vert «arrive avec des mesures et leviers importants pour encourager les projets d’hydrogène vert, dans une optique de réduction de la dépendance énergétique de notre pays, mais également de décarbonation de son économie», relaie La Vie Éco dans son dernier numéro.
L’organisation patronale estime que les principales avancées de l’offre Maroc concernent une gouvernance, qualifiée de «solide», autour d’un guichet unique et de comités de pilotage et d’investissement, ainsi que l’instauration d’un processus clair dans l’ensemble des étapes du projet. La CGEM a également salué la mise en place d’incitations fiscales et douanières ainsi que la mutualisation des infrastructures.
La CGEM se dit donc «pleinement engagée à contribuer à la réussite de la mise en œuvre de l’Offre Maroc pour le développement des filières de l’hydrogène vert». En plaçant la décarbonation des entreprises marocaines au cœur de ses priorités, la confédération patronale annonce ainsi sa volonté de les accompagner, afin de leur permettre de saisir les opportunités qui leur seront offertes à ce titre.
La Vie Éco l’indique par ailleurs, l’une des priorités de la CGEM est de faire en sorte que le secteur privé national bénéficie en priorité de cette offre, notamment en prévoyant des clauses de compensation industrielle avec les acteurs internationaux.
L’autre priorité consiste à satisfaire la demande énergétique nationale, avant d’évaluer les projets destinés à l’exportation.