Voici, ci-dessous, les principaux éléments rapportés dans le communiqué des producteurs marocains d’huile de table:
"Notre marché national entièrement libéralisé est fortement dépendant des grands producteurs internationaux de soja et de tournesol. Le Maroc importe la quasi-totalité de son besoin dédié́ à la consommation intérieure sous forme d’huiles brutes ou de graines à triturer. Ce qui expose fortement le secteur à l’évolution des cours mondiaux.
Ces matières premières ont connu une inflation majeure des prix de vente depuis mai 2020 et les cours des huiles ont augmenté de plus de 80%.
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Cette flambée des prix est notamment due à de mauvaises conditions climatiques ayant impacté la récolte mondiale de l’ensemble des oléagineux. La hausse de la demande des pays importateurs visant à constituer des stocks de sécurité a, par ailleurs, accru la tension sur les marchés.
Depuis le début de la crise du Covid-19 qu’a traversé notre pays, les producteurs marocains ont assuré sans faillir leur devoir d’approvisionnement du marché et ont pu constituer des stocks de matières premières afin d’éviter toute pénurie.
Dans un contexte socio-économique aggravé par la crise sanitaire, l’interprofession a maintenu inchangés pendant plusieurs mois les prix de vente malgré l’augmentation du cours des matières premières. Les achats réalisés avant la flambée des prix ont pu permettre de retarder au maximum la répercussion du cours de la matière première sur le prix de vente.
Cette augmentation a été appliquée de façon progressive et modérée, ne répercutant que partiellement la hausse réelle de la matière première.
Face à la volatilité des cours, les producteurs nationaux d’huiles de table rappellent leur engagement constant au service des Marocains. Ils continueront à mobiliser tous leurs efforts d’optimisation opérationnelle pour limiter au plus juste l’impact sur le consommateur final de la hausse des cours internationaux".