Face à des cours des matières premières qui s’affolent, le gouvernement "redouble d’efforts pour maintenir les tarifs inchangés sur le marché national", nous apprend Aujourd’hui Le Maroc dans sa publication de ce vendredi 25 février. "C’est le cas notamment pour l’électricité. Malgré la hausse des cours internationaux, le gouvernement a pris les dispositions nécessaires pour permettre à l’ONEE de produire sans toucher aux prix. Ainsi, le gouvernement va mobiliser un budget de 14 milliards de dirhams pour garantir la stabilité des prix". C’est ce qui ressort de l’intervention du porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, rapportée par le quotidien.
Notons que le ministre a présenté les chiffres concernant l’intervention gouvernementale pour éviter de répercuter les prix internationaux sur le marché domestique. On apprend que pour maintenir les prix du sucre au même niveau, 3 milliards de dirhams ont été mobilisés.
Concernant la farine, le total du soutien depuis novembre dernier atteint 1 milliard de dirhams. "La majorité gouvernementale est consciente des attentes des citoyens et œuvre pour y répondre et honorer ses engagements et ses obligations à leur égard, notamment en matière de préservation de leur pouvoir d’achat", avait indiqué, mardi à Rabat, le chef du gouvernement et président du parti du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch. Ce dernier intervenait lors d’une conférence de presse à l’issue de la réunion mensuelle des leaders de la coalition de la majorité gouvernementale qu’il préside. La rencontre s’est déroulée en présence d’Abdellatif Ouahbi, secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM), de Nizar Baraka, secrétaire général du parti de l’Istiqlal (PI), ainsi que des présidents des groupes de la majorité dans les deux Chambres du Parlement.
Le président du RNI a indiqué que le gouvernement déploie des efforts importants pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens, en subventionnant nombre de biens et services de base, dont les prix ont fortement augmenté sur le marché international. Il a souligné que "le gouvernement allouait des subventions annuelles de 17 milliards de dirhams pour le gaz butane et 14 milliards de dirhams pour l’électricité, 600 millions de dirhams par mois pour subventionner la farine de blé et 3 milliards de dirhams par an pour le sucre et ce, malgré le contexte international difficile imposé par la pandémie de la Covid-19 et la hausse des prix du pétrole et d’autres matières premières, en plus des conflits dans certaines régions du monde", conclut Aujourd’hui Le Maroc.