France: Plus de 300 entreprises risquent la faillite d’ici l’hiver à cause de la crise énergétique

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Revue de presseKiosque360. Les PME françaises ne savent plus à quel saint se vouer face à la crise énergétique. Plus de 300 entreprises devraient connaître des difficultés d’ici l’hiver prochain, selon le ministre délégué chargé de l'Industrie, Roland Lescure. Cet article est une revue de presse tirée du journal français Les Echos.

Le 20/09/2022 à 17h22

Pas moins de 300 entreprises pourraient connaître de sérieuses difficultés d’ici l’hiver prochain, à cause de la crise énergétique. C’est ce que rapporte le journal français Les Echos dans l’une de ses récentes publications sur son site. Citant le ministre délégué chargé de l'Industrie, Roland Lescure, lesechos.fr indique que plus de 300 entreprises ont d’ores et déjà commencé à alerter le ministère par rapport à leurs difficultés, liées aux coûts de plus en plus exorbitants de l’énergie. «Ce sont les entreprises qui sont suivies par Bercy, très consommatrices d’électricité ou qui n'ont pas pu renégocier leurs contrats d'électricité», a expliqué le ministère, sans toutefois donner le nombre d'emplois que représentent ces entreprises surveillées de près. 

La même source indique que, pour les entreprises en difficulté, il existe un fonds d'appui aux entreprises qui permet de limiter un peu la casse. «On a un fonds de soutien, on est en train d’en alléger les critères, de le prolonger pour 2023, pour accompagner les entreprises qui en ont le plus besoin», note le journal. Parmi ces entreprises, figure la verrerie Duralex qui, face à l'explosion des coûts de l'énergie, a décidé de mettre son four en veille durant quatre mois minimum à partir de novembre et l'ensemble de ses salariés en chômage partiel.

Roland Lescure dénonce, par ailleurs, le marché européen du gaz et de l'électricité dont les prix n'ont «aucun sens», selon lui. Force est de noter que le marché de l’énergie est sous tension en Europe, depuis le déclenchement de la guerre d’Ukraine et les sanctions prises à l’encontre de la Russie, l’un de ses principaux fournisseurs en gaz. Soulignons que l’arrêt des livraisons de gaz russe et les problèmes des centrales nucléaires françaises ont provoqué une importante augmentation des contrats à terme pour l’électricité. A titre d’exemple, en 2021, les contrats français et allemands d’électricité à un an se négociaient à environ 100 euros par mégawattheure alors qu’ils ont dépassé, fin août 2022, les 1.000 euros.

Par Ismail Benbaba
Le 20/09/2022 à 17h22