«Nous avons envoyé hier une longue lettre au président de Fitch, dans laquelle nous expliquons, argument par argument», a ainsi affirmé le wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, qui s'est exprimé, ce mardi 19 mars à Rabat, lors d’un point de presse à l’issue de la réunion trimestrielle du Conseil de BAM.
Les services de la Banques centrale ont procédé à un benchmark international dont les résultats auraient conforté Jouahri dans sa position.
Lire aussi : Fitch: les banques sous-estiment leurs créances en souffrance
«Nous ne sommes pas une banque centrale bananière et ils savent bien que BAM n’est pas à prendre comme ça», poursuit Jouahri, avec la verve qui le caractérise.
Le wali de Bank Al-Maghrib n'a d'ailleurs pas hésité à critiquer les résultats de l’analyse faite pour la deuxième année consécutive par les experts de l’agence Fitch qui, insiste-t-il, s’inscrit en contradiction avec les autres agences internationales de notation -à l'instar de Standard & Poor’s-, voire avec la lecture faite par des organismes internationaux, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, en tête.