Que valent les PME dans le bilan des banques? C’est la question que se pose, dans sa livraison du jour, L’Economiste qui note qu’en réinstaurant la rémunération de la réserve obligatoire, Bank Al-Maghrib entend pousser les banques à augmenter les financements aux TPME.
Le journal estime cependant qu’il faudra mettre en place d’autres mécanismes et assurer un resserrement de la relation banque/entreprise, pour que le vœu des autorités monétaires se traduise dans les bilans des banques. Soulignons que le poids des crédits aux TPME, dans le total des concours au secteur privé, est inférieur à 20%. Et ce, en dépit de la diversification opérée par les banques, ces dernières années, sur les PME.
Le rééquilibrage sera un long processus, relève L’Economiste en ajoutant que cela devra passer par une diversification de l’économie. Notons que certaines banques sont plus dynamiques que d’autres en matière de financement des PME.
Les engagements des banques vis-à-vis des grands débiteurs ont atteint 355 milliards de DH à fin 2016, soit 3 fois les fonds propres sectoriels, fait remarquer le quotidien qui explique que l’exposition élevée des banques sur certaines contreparties est l’une des principales menaces pour le secteur.
Soulignons aussi que les expositions sur les grands débiteurs font l’objet d’un reporting régulier auprès de Bank Al-Maghrib.