Dans sa publication du 10 mars, Aujourd’hui Le Maroc fait un focus sur la filière du cannabis licite au Maroc. Le quotidien indique ainsi que cette filière présente de nombreuses opportunités et que son développement et l’organisation de son exploitation permettraient de reconvertir les cultures illicites vers des cultures respectueuses de l’environnement et génératrices d’emplois.
«C’est dans ce cadre que l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis a récemment lancé une étude pour l’élaboration d’un plan stratégique pour le développement de la filière», explique la même source. Selon l’Agence, les opportunités de développement du cannabis médical et industriel au Maroc sont réelles et prometteuses, d’autant que ces secteurs présentent à l’échelle mondiale une forte tendance à la légalisation ainsi que de très bonnes perspectives de croissance.
«L’ambition du Maroc est de faire du secteur du cannabis licite un véritable pôle de développement socio-économique basé sur la compétitivité et le développement durable. Or, la transversalité de la filière ainsi que la multiplicité des intervenants nécessitent la mise en place d’une vision stratégique nationale concertée devant bénéficier de la forte adhésion et de la mobilisation totale de tous les acteurs aussi bien institutionnels qu’économiques», note l’agence.
Dans le détail, afin de mettre en place ce projet, il sera procédé à l’identification du positionnement global de la filière du cannabis licite au Maroc en prenant en compte les objectifs liés au développement des usages licites de cette plante, des potentialités de la filière du cannabis licite et des conditions et tendances du marché (offre et demande) dans les zones faisant partie du marché potentiel et atteignable pour le Maroc.
«Ce plan devra apporter des précisions sur l’estimation des segments des marchés cibles, proposer pour chaque segment des recommandations pour le développement de cette plante et ses produits. Il devra également définir la stratégie de promotion de l’investissement à déployer pour le développement de la filière», conclut Aujourd’hui Le Maroc.