La filière dattière monte en puissance. Alors que le volume de production ne dépassait guère les 90.000 tonnes il y a encore quelques années, la filière bat désormais des records sous l’impulsion du Plan Maroc Vert. Ainsi, l’année dernière, le volume de production a atteint 128.000 tonnes et devrait, pour 2017, se situer autour des 120.000 tonnes. Les indicateurs de la filière sont en progression sensible, souligne d’ailleurs Aujourd’hui Le Maroc qui revient notamment, dans son édition du 31 octobre, sur le Salon international des dattes qui s’est tenu à Erfoud, du 26 au 29 octobre.
Le journal fait remarquer que l’amélioration observée est le fruit du travail de l’ensemble des acteurs, ainsi que de l’encadrement offert, notamment, aux petits producteurs. Il faut savoir que l’Etat a défini, pour le secteur, une feuille de route portant sur un financement de 7 milliards de dirhams et fixant des objectifs bien précis. Sur les 3 millions de plants à semer d’ici 2020, la filière en est déjà aujourd’hui à 1,8 million de plants, ajoute le journal. Soulignons aussi qu’un important effort a été consenti au niveau de la réhabilitation des oasis traditionnelles, qui représentent une superficie de 48.000 hectares. Quatre régions constituent les locomotives de cette économie oasienne, soit Tafilalet, la Vallée du Drâa, Guelmim et Figuig.
Aujourd’hui, l’enjeu est de raviver l’écosystème des palmeraies, que l’Etat s’engage à densifier. Le palmier dattier se veut une culture durable, précise le journal qui note, au niveau de la valorisation, le lancement d’un programme de mise en place de 32 unités frigorifiques de stockage et de conditionnement des dattes d’une capacité totale de 5.575 tonnes, dont 19 grandes unités de 100 à 400 tonnes et 13 petites unités de moins de 80 tonnes. A noter, aussi, la labellisation de sept variétés de dattes, dont six IGP et un label agricole.
Tous ces efforts ont permis au Maroc d’être aujourd’hui le 11ème producteur mondial de dattes. Soulignons que 50% de la production est mise sur le marché, 30% destinée à l’autoconsommation et 20% affectée à l’alimentation du bétail. Le secteur compte 23 groupements d’intérêt économique (GIE).
