Export: le Maroc fournit l'Afrique de l'Ouest en produits de base

D.R.

Revue de presseKiosque360. Le Royaume répond à la demande des pays d'Afrique de l'Ouest en produits de base. L'offre est dynamique sur les fruits et légumes frais et les prix sont compétitifs.

Le 16/11/2020 à 21h57

Le retour à la normale dans la zone d'El Guerguerat, suite au blocage du passage, à de quoi rendre le sourire aux négociants mauritaniens en fruits et légumes. Dans son édition du jour, L’Économiste soutient que le Maroc occupe le premier rang des fournisseurs en denrées de base de la Mauritanie, et ce à des prix compétitifs.  Le journal parle d'une dynamique qui a été déclenchée durant ces deux dernières décennies et qui a permis une croissance annuelle moyenne de 15% sur la période 2007-2015. "Cette tendance s'est accélérée par la suite et a concerné une gamme de plus en plus diversifiée de produits", écrit-il. Aujourd'hui, l'offre couvre la pomme de terre, l'oignon, la tomate, la carotte, le navet, le haricot vert, le poivron... Au niveau de l'agroalimentaire, la demande porte toujours sur les farines, les semoules et agglomérés de céréales, les extraits et essences de café ou thé et les fromages. Et la tendance est haussière, selon L'Économiste qui affirme que le Maroc joue la carte de la solidarité via l'exportation de produits à des prix jugés compétitifs, compte tenu du pouvoir d'achat des pays destinataires. Sénégal, Mali, Guinée, Ghana et Gambie sont prioritaires. Cela explique, selon le quotidien, l'absence de produits marocains dans les autres pays du continent. S'ils sont présents en Libye, en Mauritanie, en Tunisie et au Burkina Faso, ils sont introuvables en Afrique du Sud et en Angola. Cela est dû, d'après le journal à "la multiplicité des frontières nationales, aux coûts des transactions et à la faiblesse des infrastructures et de la logistique". L'Économiste préconise, pour pallier cette situation, de "cibler les partenaires commerciaux en fonction des potentialités de leur marché, d'améliorer le cadre réglementaire des accords de commerce et d'investissement conclus avec les pays de la région, d'adapter l'offre marocaine à leurs spécificités, de renforcer la logistique commerciale avec eux et de coordonner les stratégies d'action des pouvoirs publics avec les opérateurs du privé". 

Par Ismail Benbaba
Le 16/11/2020 à 21h57