Etude sur le capital immatériel: Mobilisation générale

Le roi Mohammed VI a reçu, le 30 juillet, Nizar Baraka, président du CESE, et Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, pour faire le point sur l'étude sur la valeur globale du Maroc.

Le roi Mohammed VI a reçu, le 30 juillet, Nizar Baraka, président du CESE, et Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, pour faire le point sur l'étude sur la valeur globale du Maroc. . Brahim Taougar - Le360

Revue de presseKiosque360. Pas de vacances pour le CESE et Bank Al-Maghrib! Les deux institutions planchent sur le cadrage de l'étude du capital immatériel commandée par le roi Mohammed VI.

Le 03/08/2014 à 22h12

La mobilisation est à son comble pour réussir l’étude sur le capital immatériel du Maroc. Les conclusions de cette méga enquête commandée par le roi Mohammed VI au Conseil économique, social et environnemental (CESE) et Bank Al-Maghrib (BAM) -la première du genre- serviront notamment à mieux évaluer les richesses du pays et réorienter les politiques publiques de développement. A lire Aujourd’hui Le Maroc, à paraître ce lundi 4 août, on apprend qu’une première réunion de travail du CESE s’est tenue, vendredi dernier, pour "mettre en marche la réflexion". "Un comité scientifique est créé au sein du Conseil pour encadrer et suivre les travaux des différentes commissions permanentes du CESE", poursuit le quotidien. Dans une déclaration accordée au journal, Abdellatif Jouahri, wali de Bank Al-Maghrib, souligne qu’il y a lieu d’élaborer "un modèle personnalisé pour le Maroc en s’inspirant des initiatives à travers le monde, notamment celles de la Banque mondiale".

Débriefing

Sous le titre "Capital immatériel : Le Maroc débriefe", L’Economiste, daté de ce lundi, fait état d’une "mobilisation générale pour une meilleure adhésion". Interrogé par le quotidien économique à propos du changement de méthode d’évaluation des stratégies de développement, Mohamed Tawfik Mouline, directeur général de l’Institut royal des études stratégiques (IRES), relève qu’"en empruntant cette voie, le Maroc se positionne encore une fois comme précurseur dans ce domaine par rapport à plusieurs pays émergents ou en développement".

L'Economiste donne également la parole au Trésorier général du royaume qui met en exergue les enjeux et l’impact de la valorisation du capital immétariel pour le Maroc. Selon Noureddine Bensouda, "l’intégration de l’ensemble des composantes du capital immatériel dans l’analyse économique et financière a d’abord pour vocation d’enrichir et de consolider de manière substantielle le contenu et l’étendue du patrimoine de la nation". Et de préciser: "Elle permet, de sucroît, de prendre la mesure réelle du produit intérieur brut jusque-là amputé des valeurs ajoutées inhérentes à tous les éléments constitutifs du capital immatériel".

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 03/08/2014 à 22h12