Après avoir été chargé par le roi de la réalisation, avec le wali de Bank Al-Maghrib, d’une étude mesurant la richesse globale créée au Maroc entre 1999 et 2013, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) confie les premiers éléments de l’approche qui sera adoptée. Au quotidien Akhbar Al Yaoum, Nizar Baraka a expliqué que cette étude nécessiterait entre 6 et 8 mois de travail. "Les conclusions de l’étude seront soumises au cabinet royal aux alentours du mois de mars 2015, après leur approbation par l’assemblée générale du CESE".
Quid de la méthodologieQuant à la méthodologie adoptée pour la réalisation de l’étude, le président du CESE a expliqué qu’elle s’appuierait sur une approche participative incluant des organisations gouvernementales et non gouvernementales. Concrètement, des auditions seront organisées avec de hauts responsables du secteur public, des hommes d’affaires, des syndicalistes, des experts, sans oublier les artistes et intellectuels. Ces réunions de travail démarrent dès ce vendredi 1e août.
D’autres quotidiens de la place ont également abordé le sujet de cette étude initiée par le roi Mohammed VI. Al Ittihad Al Ichtiraki a ainsi rappelé, dans son article, les dernières évaluations de la Banque mondiale réalisées sur la base du capital immatériel. "Il contribue à hauteur de 78% dans la création de richesses, ce qui place le royaume aux avant-postes vu que la moyenne des pays développés se situe entre 60 et 80%", écrit le journal de l'USFP. Dans le même sillage, Assabah explique que la différence entre le PIB par habitant au Maroc et celui d'autres Etats pétroliers instables (Irak et Libye en l’occurrence) se réduit significativement quand on tient compte de ce critère de capital immatériel. La publication qualifie l’introduction de ce concept de "nouveau concept de la richesse"… Une jolie trouvaille !