Le royaume a été classé premier dans cette région grâce à "sa forte croissance économique, sa position géographique stratégique, l’augmentation des investissements directs étrangers, sa balance de couverture des importations et son environnement d’affaires globalement favorable".
L’Égypte occupe la deuxième position sur l'Africa Investment Index suivie de l'Algérie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie.
Sur le plan africain, le Botswana vient en tête suivi du Maroc, l’Égypte, l’Afrique du Sud et la Zambie. Ces cinq pays ont attiré au total 13,6 milliards de dollars d’investissements directs étrangers (IDE) en 2016.
Selon M. Mthuli Ncube, directeur du cabinet Quantum Global Research Lab, "en dépit des défis externes et de la chute du prix du pétrole, de nombreux pays africains manifestent une volonté accrue d’assurer leur croissance durable en diversifiant leur économie et en introduisant des politiques favorables pour attirer les investissements étrangers".
L’Africa Investment Index (AII) prend en compte plusieurs indices macroéconomiques et financiers comme "Ease of Doing Business Indicators" (DBI) du Groupe de la Banque mondiale.
L’AII repose sur plusieurs facteurs, notamment la part des investissements nationaux dans le PIB, la part des entrées d’IDE en Afrique, les prévisions de croissance du PIB et la croissance économique en fonction de l’augmentation démographique.
Ce baromètre se base également sur le taux d’intérêt réel, la différence entre la croissance de la masse monétaire et la croissance du PIB, le taux d’inflation, la couverture d’importation, la dette extérieure, la balance des comptes courants, la facilité de mener des affaires et la taille de la population du pays.