Des changements majeurs à la tête du groupe Akwa, principal acteur dans le secteur de l’énergie et de la distribution de carburants au Maroc. C’est ce qu’annonce le quotidien Aujourd’hui le Maroc dans son édition du 4 avril.
Dans le détail, Akwa Africa a un nouveau président en la personne d’Adil Ziady qui était connu jusqu’ici pour être le dirigeant du pôle carburants et lubrifiants d’Akwa. Ziady, qui a également été président du Groupement des pétroliers du Maroc, «justifie d’une expérience d’environ 30 ans dans le secteur, ce qui lui a permis d’être témoin et acteur de toutes les transformations stratégiques du groupe créé il y a plus d’un demi-siècle par les familles Akhannouch et Wakrim», lit-on.
Adil Ziady aura ainsi pour mission de donner une nouvelle dimension à la structure panafricaine. Il s’agit concrètement de consolider et renforcer le positionnement du groupe dans les cinq pays du continent où Akwa Africa est déjà implantée à travers des sociétés d’importation, de stockage, de négoce et de distribution de carburants et lubrifiants, ainsi que d’emplissage de gaz de pétrole liquéfié, précise Aujourd’hui le Maroc.
«Il est aussi question d’explorer de nouvelles opportunités d’investissements dans de nouveaux marchés. Pour prendre le relais à la direction du pôle carburants et lubrifiants, Akwa Group a fait le choix de promouvoir Said El Baghdadi, jusque-là directeur général d’Afriquia SMDC», lit-on encore. Un poste qu’il cède à son tour à Khalid Mouchtaki.
L’annonce de ces nouvelles nominations au sein du Groupe Akwa intervient au lendemain de la décision d’Akwa de créer un nouveau pôle dédié à la transition énergétique, à l’environnement et au développement durable, confié à un autre haut cadre de la holding, Mohammed Rachid Idrissi Kaïtouni.
«Bien plus que des promotions internes, cette nouvelle phase de réorganisation d’Akwa augure d’une nouvelle étape dans le développement de ce groupe qui compte parmi les plus anciens du pays, mais qui a toujours su négocier le virage de la modernité de manière à s’inscrire pleinement dans le développement économique du Royaume», explique Aujourd’hui le Maroc.