L’Economiste qui s’intéresse au sujet dans sa livraison du 11 mai explique ainsi que l’ONEE a constitué un stock de charbon qui permettrait de couvrir la production jusqu’en septembre, voire jusqu’ à la fin de l’année. Le quotidien fait remarquer que la pandémie aura un impact certain sur les finances de l’office.
Pour le moment, l’arrêt des centrales de Tahaddart et Ain Beni Mathar ne s’est pas fait sentir et l’ONEE a assuré face à une demande en perpétuelle croissance. Le journal souligne qu’elle a évolué de 5,6% en 2021, et a démarré sur un niveau intéressant en 2022. A fin mars dernier, l’énergie nette appelée (l'ensemble des quantités d'énergie mises à la disposition de la consommation nationale) a augmenté de 4,9% par rapport à la même période de l’année dernière. « cela s’ajoutent les pertes dans les réseaux de transport et de distribution. Pour les prochains mois, la consommation pourrait s’accroître en particulier en été. Cette période se caractérise généralement par deux pointes de consommation dont celle du soir jugée importante.
Pour L'Économiste, c’est un challenge pour l’ONEE surtout en cas de retard de remise en route des centrales fonctionnant au gaz. Il faut dire que ces centrales devraient jouer le rôle de «soupape de sécurité» uniquement, surtout face à la flambée du cours du gaz. On apprend aussi que pour éviter les mauvaises surprises, l’ONEE s’attelle à mettre en place d’un plan d’urgence, qui devrait lui permettre de pallier les contraintes posées par l’arrêt de ces deux centrales.
Ce premier trimestre se caractérise par la forte augmentation de la consommation du secteur agricole. «Cela s’explique entre autres par le recours aux pompes électriques pour l’irrigation. Le début de l’exercice a été marqué par le retard des pluies automnales et les fortes chaleurs», explique le journal, ajoutant que les statistiques de l’ONEE confirment la reprise de l’activité dans le tertiaire et l’industrie.