Elalamy prépare une stratégie dédiée aux investissements chinois

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Revue de presseKiosque360. Pour soutenir la demande intérieure, la Chine va augmenter crescendo son Smig dans les prochaines années. Cette augmentation va provoquer la délocalisation de près de 85 millions d’emplois. Une aubaine pour le Maroc.

Le 07/04/2015 à 05h56

Le département de l’Industrie prépare actuellement une approche spécifique pour capter les IDE chinois, nous apprend Les Eco de ce mardi 7 avril 2015. Selon Moulay Hafid Elalamy, la conjugaison de plusieurs facteurs comme l’augmentation, sensible dans les prochaines années du coût de la production en Chine, va se traduire par une délocalisation de certaines activités du pays vers des destinations plus compétitives. Il faut savoir que près de 85 millions d’emplois pourraient être délocalisés de la Chine d’ici quelques années, d’après une étude de la Banque mondiale. Une opportunité que le Maroc compte saisir au moment opportun, d’où la mise en place d’une stratégie spécifique.

Pour le ministre de l’Industrie, le royaume pourrait au moins capter 1% de ces flux. Cela constituera un apport stratégique dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan d’accélération industrielle, souligne le quotidien économique, qui ajoute que l’intérêt croissant de la Chine pour l’Afrique et le Maroc est une réelle opportunité pour attirer plus de flux d’IDE. «Le Maroc peut jouer le rôle de plateforme pour servir les marchés africain, européen et américain. Le terrain est fertile et l’environnement est favorable», explique Moulay Hafid Elalamy. Pour les Eco, cette démarche du Maroc s’inscrit dans le cadre de la volonté affichée des deux pays d’accroître leur coopération économique en misant sur un développement des échanges commerciaux.

La stratégie que compte mettre en place le département de l’Industrie s’annonce pleine de promesses. Le journal précise que les relations entre Rabat et Pékin surfent sur de nouvelles opportunités, ces dernières années, avec l’arrivée de gros investisseurs chinois, notamment dans le secteur automobile. Soulignons aussi qu’en 2013 le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 3,69 milliards de dollars, soit une augmentation de 4,8% par rapport à l’année précédente. Pour les Eco, avec une telle tendance, les perspectives s’annoncent prometteuses pour améliorer les flux d’IDE.

Par Ismail Benbaba
Le 07/04/2015 à 05h56