L'objectif de cette mesure est d'améliorer l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire, souligne abidjan.net. «Nous allons instituer des visites périodiques d’inspections par les ministres concernés, voire par le Premier ministre, afin de rendre les réformes effectives sur le terrain», a déclaré Daniel Kablan Duncan, le 30 octobre à l’ouverture d’un atelier d’examen des résultats du Doing business 2016. Le site d'information explique que pour le Premier ministre, les cinq places gagnées par la Côte d'Ivoire dans le Doing Business 2016 représentent une contre-performance.
Selon lui, trois principaux facteurs sont à l'origine de ce piètre résultat, à savoir, le retard pris dans la formulation des textes, la faiblesse de la mise en œuvre effective des mesures prises au plan législatif et réglementaire sur le terrain. Et enfin, le faible rendement de l’organisation du travail lié au manque de synergies d’actions ou encore à une duplication des actions au niveau des acteurs publics nationaux. «Il nous faut donc, humblement mais très rapidement et résolument tirer toutes les leçons de cette faible avancée», a insisté Daniel Kablan Duncan.
Pour les membres du gouvernement, il s'agit de revoir le dispositif institutionnel, de disposer d'un calendrier réaliste et à leur portée en privilégiant les petites réformes, mais également la mise en place d'un programme clair et un chronogramme précis d’accélération de la dématérialisation des procédures par l’informatisation. «Notre objectif est de placer la Côte d’Ivoire parmi les cinquante premiers pays au monde du classement Doing Business de la Banque mondiale, au plus tard en 2018», a laissé entendre le Premier ministre.