Malgré ses atouts économiques, la région de Guelmim-Oued Noun ne contribue qu’à hauteur de 1,5% au PIB national, selon les comptes régionaux du HCP au titre de l’année 2021. Toutefois, cette région, qui fait partie des territoires les moins denses, parvient à générer cette contribution grâce à une population représentant à peine 1,2% de la population nationale, indique le quotidien Les Inspirations Eco.
«Une trajectoire qui montre clairement le potentiel de la région ainsi que les multiples opportunités de développement économique, en particulier après le lancement, le 6 novembre 2015, du Nouveau modèle de développement des provinces du Sud. À cela s’ajoute la signature du contrat-programme État-Régions pour la période 2021-2023, doté d’un budget de 5,554 MMDH», lit-on.
A mi-mandat, Mbarka Bouaida, présidente du Conseil régional de Guelmim-Oued Noun, revient sur les réalisations mais aussi sur les défis auxquels fait face la région. Ce bilan a été dressé lors d’une rencontre ouverte organisée à Guelmim, à l’occasion des 25 ans de règne du Roi Mohammed VI.
Bouaida a souligné que «le tournant majeur pour les provinces du Sud en général, et Guelmim-Oued Noun en particulier, a été opéré suite au lancement du Programme de développement intégré des Provinces du Sud avec un montant initial de 77 MMDH, avant sa revalorisation». Parmi les projets phares de ce programme figure la voie express Tiznit-Dakhla avancée à hauteur de 95% (950 kilomètres sur 1.055).
L’ouverture complète de cette voie express est conditionnée par l’achèvement des tronçons restants entre Sidi Ifni et Guelmim à partir de septembre prochain. Quant à celui reliant Guelmim à Tan-Tan, il a été ouvert juste avant la période de l’Aïd Al Adha. «Cette infrastructure va non seulement désenclaver la région, mais aussi accélérer la dynamique économique en rapprochant le nord et le sud du pays, parallèlement à d’autres projets structurants tels que le CHU et le barrage Fask», explique Bouaida.
La responsable table sur un développement holistique, intégrant infrastructure, éducation, santé, et mettant un accent particulier sur la transition énergétique. L’un des leviers d’action est de positionner la région en tant que pôle de production d’énergie verte avec la création de GON H2 Valley, une plateforme technologique et industrielle, parallèlement au développement du dessalement de l’eau de mer via la future station qui alimentera la région. À cela s’ajoutent la création de trois zones industrielles, la finalisation de deux autres en cours de réalisation et l’activation de la SDR tourisme.