Délais de paiement: Inforisk fournit la CGEM

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Revue de presseKiosque360. Le patronat a choisi de s’allier à un partenaire spécialiste du traitement de l’information, pour permettre aux patrons de challenger les délais de paiement dans le secteur et d’avoir une visibilité sur ce qui se passe à l’international.

Le 07/01/2020 à 18h08

A la veille de la publication du premier rapport de l’Observatoire des délais de paiement, la CGEM franchit un pas important en termes de collectes de données et d’information, nous annonce le quotidien Aujourd’hui le Maroc dans son édition du 8 janvier.

Le patronat, l’une des parties prenantes actives de l’Observatoire, a choisi de s’allier à un partenaire spécialiste du traitement de l’information. Une collaboration qui, selon Abdelkader Boukhris, président par intérim de la Commission financement et délais de paiement, permettra aux patrons de challenger les délais de paiement dans le secteur et d’avoir une visibilité sur ce qui se passe à l’international. Si les entreprises marocaines sont assidues sur le marché étranger en marquant zéro retard de paiement, la situation au niveau national est alarmante. «Les opérations locales sont au-delà de 50 à 60 jours. Chose que nous jugeons inadmissible. C’est dans cette optique que la CGEM veille à être une force de proposition au niveau de l’Observatoire des délais de paiement», explique M. Boukhris.

En vue de renforcer son rôle au sein de l’Observatoire des délais de paiement, la CGEM s’est appuyée sur l’expertise d’Inforisk Dun & Bradstreet qui lui fournira une data agrégée en la matière. Les deux partenaires enclenchent dans ce sens une démarche engagée. En vertu du contrat conclu, la CGEM disposera d’une source de données fiables et à jour dans le cadre de ses différentes actions menées sur la problématique des délais de paiement. «Nous œuvrons, à travers ce partenariat, à assister la CGEM dans l’obtention de données de qualité sur les délais de paiement privés aussi bien pour son positionnement interne qu’au niveau de l’Observatoire», souligne Khalid Ayouch. Et de préciser que, «à l’instar de ce qui se passe en France, les données sur les retards et comportements de paiement viendront alimenter l’Observatoire des délais de paiement de données actualisées provenant tous les mois des partenaires et leurs systèmes d’expert. L’information produite se veut fiable. Elle pourra être recoupée avec les autres sources de données».

Par Fayçal Ismaili
Le 07/01/2020 à 18h08