27,4 milliards de dirhams, c’est le solde budgétaire négatif à fin juin indiqué dans le rapport trimestriel sur l’exécution de la loi de Finances 2021. En effet, d’après la Trésorerie générale du Royaume (TGR), relevant du ministère de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’administration, ce déficit résulte de 180 milliards de dirhams de ressources ordinaires (hors recettes d’emprunts) et de 207,5 milliards de dirhams de charges (hors amortissement de la dette), comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 9 août.
La TGE fait ressortir un taux d’exécution de 52,8% des prévisions de la loi de Finances, sachant que les arriérés de remboursement de la TVA et les demandes de restitution de l’Impôt sur la société (IS) ont été respectivement de 42,2 milliards de dirhams et de 4,5 milliards de dirhams à fin décembre 2020, souligne le journal qui précise que ces ressources se sont élevées jusqu’à 228,2 milliards de dirhams, dont 124,2 milliards de dirhams de recettes ordinaires, soit un taux de réalisation de 54,4% des prévisions de la loi de Finances (LF).
Dans son rapport, la TGR dévoile également que les recettes des comptes spéciaux du Trésor (CST) ont atteint les 54,9 milliards de dirhams, soit un taux de réalisation de 58,2% des prévisions de la LF. Les charges de l’Etat se sont élevées à 230,2 milliards de dirhams, soit 48,4% du taux de réalisation des prévisions de la LF, et les dépenses ordinaires du budget général de l’Etat à 131,6 milliards de dirhams, soit 51,7% du taux de réalisation des prévisions de la LF. Quant aux dépenses d’investissement, elles se sont établies à 32 milliards de dirhams, soit un taux de réalisation de 41,4% des prévisions de la LF.