Nous sommes à la halle aux poissons du village de pêche de La Sarga, au sud de Dakhla. Dans ce marché placé sous la tutelle de l’Office national de la pêche (ONP), nous assistons aux premiers débarquements de poulpe en ce début de la saison hivernale.
D’après les professionnels, le poulpe pêché dans cette région est de grande taille, résultat du respect des recommandations de l’Institut national de recherches halieutiques (INRH), lesquelles ont instauré une période de repos biologique pour préserver la ressource.
En quantités plus que suffisantes, le poulpe se négocie à des prix record en ce début de saison: entre 110 et 120 dirhams le kilogramme.
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Selon les explications que nous avons eues sur place, le ministère de tutelle a chargé des contrôleurs de veiller au bon déroulement des ventes et au strict respect de la législation afin d'éviter les dysfonctionnements relevés auparavant. Cette démarche est saluée par les professionnels, qui estiment qu'elle permettra de mieux valoriser leurs produits et de mettre fin à certaines pratiques frauduleuses.
Certains professionnels sont cependant mécontents. Ils jugent insuffisant le quota de 1,8 tonne par bateau instauré par les autorités, surtout après une période de repos biologique de huit mois, soit autant de mois d'inactivité pour les pêcheurs de poulpe.