Dans les détails, les crédits aux ménages ont enregistré une hausse annuelle de 5%, à fin novembre 2021, traduisant essentiellement une augmentation de 5,3 % des prêts à l’habitat, précise BAM.
Le financement participatif destiné à l’habitat, sous forme notamment de Mourabaha immobilière, a poursuivi quant à lui sa progression et s’est établi à 15,5 milliards de dirhams, après 10,7 MMDH une année auparavant.
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Au troisième trimestre de 2021, les banques déclarent un durcissement des critères d’octroi aussi bien pour les prêts à l’habitat que pour les crédits à la consommation, explique la banque centrale, expliquant que la demande aurait connu une stagnation, recouvrant une hausse pour les prêts à la consommation et une baisse pour ceux à l’habitat.
En ce qui concerne les taux appliqués aux nouveaux crédits aux ménages, ils ressortent, au troisième trimestre, en baisse de 2 points, s'établissant à 4,24% pour les crédits à l'habitat, et de 13 points, à 6,51% pour ceux à la consommation.
Le crédit bancaire aux agents non financiers a progressé quant à lui de de 4,1% à 845,4 milliards de DH, alors que celui aux agents financiers a reculé de 5% à 120 milliards de DH.
L’augmentation annuelle de 4% à 402,3 milliards de DH des crédits aux entreprises non financières privées recouvre une hausse de 9,7% des facilités de trésorerie et de 1,8% des prêts à l’équipement, ainsi qu’une baisse de 7,3% des prêts immobiliers.
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Par ailleurs, la banque centrale rappelle que son enquête de conjoncture indique que l’accès au financement, au troisième trimestre 2021, a été jugé normal par 89% des entreprises industrielles, avec un coût du crédit en stagnation.
Selon les résultats de l’enquête sur les conditions d’octroi de crédit disponibles au T3-2021, les banques auraient maintenu inchangés les critères d’octroi des crédits aux entreprises toutes tailles confondues et pour tous les objets de crédit à l’exception des prêts à la promotion immobilière où ils auraient été légèrement durcis.
Par taille d’entreprise, ils auraient été maintenus inchangés aussi bien pour les très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) que pour les grandes entreprises (GE).
Pour la demande, elle aurait enregistré une hausse aussi bien pour les GE que pour les TPME. Par objet, elle aurait marqué un accroissement pour les prêts de trésorerie, une baisse pour les crédits à l’équipement, et une stagnation pour ceux à la promotion immobilière.