A circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles. Les professions libérales s’alignent sur les consignes du gouvernement et se préparent à toutes les éventualités. Parmi les métiers dont les prestations sont les plus sollicitées par les citoyens, on compte les notaires, les architectes, les avocats et les adouls, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition du 19 mars.
Pour le Conseil national de l’ordre des notaires (CNONM) l’heure est à la mobilisation. En effet, son président, Abdellatif Yagou, souligne que son instance «suit de très près l’évolution de la pandémie Covid-19 tant sur le plan national qu’à l’échelle mondiale». Les mesures de prévention prises par la profession notariale consacrent celles dictées par les autorités compétentes, en l’occurrence l’interdiction de tout rassemblement des notaires, quel que soit sa nature, et l’adoption des mesures sanitaires en vigueur tant au sein des instances représentatives de la profession qu’à l’intérieur des études notariales.
Du côté des architectes, Azedine Ahmed Nekmouche, président du Conseil national, a confié que la profession était mobilisée. «Notre secteur est créateur d’emplois avec plus de 1.000.000 de personnes, dont un grand nombre d’ouvriers non formés et donc sujets à la contamination par manque d’informations, de sensibilisation et de formation». Et d’expliquer que dans les chantiers (en attendant leur arrêt), l’ordre sensibilise tous les intervenants aux différentes précautions à prendre. De même, des affiches indiquant les gestes les plus simples seront mises dans les chantiers par les architectes, ainsi que les mesures de sécurité annoncées par le comité national de pilotage et par l’OMS. Le Conseil national des architectes recommande aussi de travailler à distance, de limiter le contact direct, d’utiliser du papier, d’éviter les réunions directes et les déplacements multiples réalisés en temps normal auprès des différentes administrations pour suivre les dossiers à autoriser.
De leur côté, les adouls ont annoncé la fermeture de leurs bureaux les 18, 19 et 20 mars avec le maintien, cependant, de l'ouverture des sièges régionaux pour répondre aux interrogations des citoyens, le temps que la situation revienne à la normale. La profession a également décidé d’arrêter les mouvements de protestation et la conférence de presse qui étaient prévus.