A l’instar des autres pays du monde, le Maroc passe par des chocs exogènes qui pourraient impacter sensiblement les hypothèses de croissance, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans sa livraison du 19 avril.
Le quotidien, qui revient sur le grand oral du Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, au parlement, rappelle que la guerre en Ukraine, la flambée des matières premières, l’évolution incertaine de la situation épidémiologique ainsi que les conditions climatiques instables font peser diverses menaces sur l’économie nationale. «Notre volonté est forte pour faire tout ce qui est nécessaire pour alléger les charges des citoyens et citoyennes durant cette conjoncture», assure le Chef de l’Exécutif, ajoutant que le Maroc a fait preuve de résilience face aux crises successives au point d’en faire des opportunités de croissance et de développement.
«Le gouvernement Akhannouch se déclare ainsi prêt à mobiliser les ressources nécessaires et prendre les décisions optimales pour faire face aux différents chocs que subissent l’offre et la demande tant sur le marché local qu’international», insiste le quotidien. Aziz Akhannouch fait aussi remarquer que le maintien d’une certaine normalité dans un contexte de crises successives sans précédent est extrêmement coûteux.
«Le gouvernement a eu le courage d’adopter des hypothèses réalistes lors de la préparation et de la ratification de la loi de Finances, qui a été déposée le 22 août. Il a mobilisé des ressources financières exceptionnelles, et a corrigé ses choix budgétaires avec justesse et célérité », enchaîne le Chef du gouvernement. Il assure aussi que le gouvernement actuel sera en mesure de fournir les ressources financières nécessaires pour maintenir le coût de certains produits indispensables malgré leur hausse sur les marchés internationaux, tout en préservant les finances publiques et sans recourir à une loi de Finances rectificative.
Aujourd’hui Le Maroc fait observer que lors de son intervention, Aziz Akhannouch a indiqué que le gouvernement a répondu aux Hautes Instructions Royales ainsi qu’aux attentes des citoyens, déployant des efforts exceptionnels pour faire face aux répercussions de cette crise multidimensionnelle.
«Lors de cette plénière, Aziz Akhannouch a dressé un premier panorama de l’évolution de l’économie nationale et mondiale en ces premiers mois de l’année. Il ressort que l’intensité de l’inflation, début 2022, s’est exacerbée sur fond d’escalade des troubles et des conflits géostratégiques et violents. Les tensions inflationnistes ont atteint des niveaux exceptionnels, tant dans les économies développées que dans celles en voie de développement», détaille le quotidien.
Notons que le Fonds monétaire international prévoit dans ce sens une régression d’environ 1 point de la croissance mondiale comparativement aux perspectives dressées début janvier. «Les indicateurs actuels confirment une économie nationale orientée positivement, compte tenu de l’amélioration des activités industrielles au cours des trois premiers mois de cette année», assure Aziz Akhannouch.