L’épreuve aura été dure, organisée en deux sessions séparées, et ses protagonistes ont eu affaire à un feu nourri de questions. Cela n'a en rien empêché le Crédit Agricole, présidé par Tariq Sijilmassi, de réussir son passage devant la commission de contrôle des Finances Publiques. Après un premier round, tenu le mardi 9 juillet dernier, le second s'est tenu pas plus tard que ce mercredi 17 juillet.
A l’issue d’une longue et exhaustive présentation des activités du CAM, de ses performances, mais aussi des difficultés liées à son statut spécifique d’établissement bancaire doté d'une mission de service public, les équipes de cette institution bancaire ont eu ensuite à répondre aux nombreuses questions posées par les différents groupes parlementaires présents.
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Et c’est finalement à des félicitations que le management de la banque a eu droit. L’ensemble des groupes parlementaires a ainsi rendu hommage à la banque pour ses actions en faveur de l’agriculture et du monde rural et en tant qu’instrument central de la politique de l’Etat à l’égard des populations rurales.
Une augmentation de capital en vueRelevant le succès des actions menées par le CAM sur le terrain, à la fois en matière de paix sociale et d’aide à l’émergence d’une classe moyenne rurale, les représentants de plusieurs groupes parlementaires ont convenu que le CAM devait bénéficier d’une augmentation de son capital, d’un renforcement de ses moyens, et d’une adaptation des règles prudentielles qui lui sont appliquées pour lui permettre d’assurer la réussite de la stratégie de l’Etat en ce qui concerne le secteur agricole.
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Au cours des exposés qui leur ont été faits, les députés ont également pu prendre connaissance des explications relatives à la Cour des Comptes et pu ainsi noter que le CAM est la seule institution de financement capable d’accompagner le Plan Maroc vert, notamment dans sa dimension sociale. De ce fait, ils ont, à l’unanimité, appelé au renforcement de ses moyens et à la prise en compte de sa spécificité.
Cette spécificité n'a en rien empêché la banque de réaliser des bénéfices et des résultats positifs, tout en refusant de céder à la facilité de devenir une banque universelle, et donc d’abandonner sa mission de service public. Le fait est là: le Crédit Agricole du Maroc est aujourd'hui la quatrième plus grande banque du Maroc.