Ce 25 octobre, la ministre de l’Economie et des finances, Nadia Fettah Alaoui est attendue au Parlement pour présenter devant les élus des deux Chambres le projet de loi de finances (PLF 2022), le premier du gouvernement mené par Aziz Akhannouch. Déposé avant le 20 octobre au bureau de la Chambre des représentants, conformément à la loi organique des Finances, le document ambitionne de faire de 2022 une année de relance de l’économie nationale après la pandémie du Covid-19 et ses conséquences socio-économiques.
“PLF 2022 : objectif relance!”, titre La Vie Eco dans sa livraison hebdomadaire. Et pour cause, “plusieurs réformes dans le secteur économique-social, dans l’administration et dans les entreprises publiques vont être initiées”, précise l’hebdomadaire, expliquant ainsi que le PLF 2022 s’est fixé comme priorité la consolidation des bases de la relance économique. L’ambition est de taille: permettre aux secteurs économiques de retrouver leur dynamique après près de deux années sous le signe du Covid-19 et la crise socio-économique qu’il a généré.
Pour atteindre cet objectif, le gouvernement d’Aziz Akhannouch compte en premier lieu sur l’opérationnalisation du Fonds Mohammed VI pour l'investissement et, en parallèle, la mise en place de la charte de l'investissement, l'amélioration du climat des affaires et la mise en œuvre de la loi-cadre relative à la réforme fiscale. A en croire La Vie Éco, ce PLF est un “projet différent”, car il ambitionne de poursuivre l’instauration des bases de l’Etat social, à travers la réhabilitation du système de la santé, l’instauration d’une profonde réforme du secteur de l'éducation.
Le PLF 2022 ambitionne également de renforcer les mécanismes d'intégration, et la généralisation de l'Assurance Maladie Obligatoire, la généralisation progressive des allocations familiales, l'intégration sociale des personnes en situation de handicap et la promotion de l'égalité des sexes dans les domaines économiques et sociaux. “L'accent sera également mis sur l'emploi, principalement l’auto-emploi”, précise en outre l’hebdomadaire.
Dans ce sens, des mesures urgentes sont prévues pour accompagner les jeunes en matière d’emploi et encourager les initiatives des jeunes porteurs de projets dans le domaine agricole, en insufflant une nouvelle dynamique au programme "Intilaka" à travers le lancement d’un nouveau projet, poursuit la même source. “Ce projet baptisé Al Forssa sera sans doute le fer de lance de la politique de création des entreprises et donc d'emplois du nouveau gouvernement”, conclut La Vie Éco.