Après le séisme dévastateur du 8 septembre, les potiers reprennent progressivement leurs activités dans la commune de Mzouda, dans la province de Chichaoua. Rachid Aït Jait, président d’une coopérative de poterie à Mzouda, fait savoir que plus de 200 ateliers de poterie avaient cessé de travailler après le puissant tremblement de terre qui a frappé la région.
«La poterie est la principale source de revenus pour les habitants locaux. C’est le cœur battant de cette commune. Ces ateliers emploient une main-d’œuvre importante», explique ce potier, ajoutant que le séisme a causé d’énormes pertes matérielles, notamment l’effondrement de plusieurs ateliers de poterie.
«La vie normale reprend son cours progressivement. Les potiers sont revenus à leurs ateliers pour reprendre la production et la commercialisation de la poterie sur les marchés hebdomadaires locaux ou régionaux. Les artisans ont une grande détermination pour surmonter cette période difficile dans les jours à venir», précise-t-il.
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De son côté, Abdelkebir, un potier de la commune de Mzouda, se dit prêt à reprendre son activité pour répondre aux besoins de sa famille. «Nous avons repris l’activité car nous avons des bouches à nourrir. C’est notre seul revenu. Avant le séisme, on produisait jusqu’à 100 pièces par jour. Aujourd’hui, les artisans ne dépassent pas 50 pièces par jour», souligne-t-il.
«La plupart des potiers viennent de reprendre leurs activités. Certes, ce n’est pas facile, mais nous essayons de surmonter le choc et l’effroi causés par le séisme. Ici, les gens ont commencé à retrouver le rythme de vie habituel», précise Said, propriétaire d’un atelier de poterie à Mzouda.
