Secrétaire général de la CGEM jusqu'à fin avril 2020, Youssef Hassouni faisait partie de la garde rapprochée de l’ancien président, Salaheddine Mezouar, dont plusieurs membres ont dû jeter l’éponge ou se sont vu éjecter des rangs de la confédération, les uns après les autres, depuis l’élection du nouveau président, Chakib Alj.
Officiellement, le départ du secrétaire général a été décidé d’un commun accord avec le président, mais en coulisses, il se murmure que sa démission est due à des problèmes survenus dans la gestion des affaires courantes de la structure permanente du patronat. Au point de pousser le directeur financier à déposer sa démission, pour signifier son désaccord avec le secrétariat général. Une démission ensuite refusée par Chakib Alj.
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Le départ du secrétaire général coïncide avec le lancement d’une opération d’assainissement des comptes dits «fragiles» de la CGEM.
Selon nos informations, Chakib Alj a donné son feu vert pour rayer de la liste de paie les «employés fantômes» qui continuent à percevoir leurs salaires alors qu’ils ont coupé définitivement les liens avec la CGEM.
Entre autres, on dénombre parmi eux un ex-conseiller de Mezouar qui, paradoxalement, avait proclamé sa démission auprès des médias, sans ressentir le besoin de l’officialiser auprès des services administratifs, en particulier celui qui gère la paie des collaborateurs de la structure permanente.
Pour rappel, en marge de la dernière assemblée générale élective, tenue le mercredi 22 janvier 2020, Amina Figuigui, alors Trésorier financier adjoint, a fait état d’un déficit de 3,75 millions de dirhams à fin 2019.
A elle seule, la masse salariale a coûté à la CGEM la bagatelle de 34 millions de dirhams, en hausse de 10% par rapport à 2018.








