Carburants: à quoi faut-il s’attendre?

Pistolet de distribution de carburants dans une station-service. (Photo d'illustration)

Revue de presseLa tendance à l’international laisse présager des prix du baril relativement en baisse. Une donne qui se confirme puisque les prix à la pompe devraient baisser de quelques centimes. Seulement. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Le 31/10/2024 à 22h08

Les prix du carburant vont-ils continuer à baisser durant cette première quinzaine du mois de novembre? C’est la question que se pose le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du vendredi 1er novembre. À en croire les professionnels du secteur des hydrocarbures, la courbe des prix est plutôt descendante. Une bonne nouvelle pour les automobilistes qui verront, dès le premier novembre, leurs réservoirs gagner quelques litres.

«Les prix à la pompe devraient enregistrer une baisse de quelques centimes, à l’image de la dernière diminution de 30 centimes opérée au début du mois dernier. Une donne de nature à alléger quelque peu la facture énergétique du pays, d’autant que cette tendance baissière a de fortes chances de se prolonger tout au long du mois de novembre», lit-on.

Selon la Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants des stations-service, une baisse est bel et bien prévue dès le début du mois prochain. «Selon nos informations, la baisse est de 20 centimes pour le diesel et l’essence se maintiendrait au même prix», écrit le quotidien.

Sur la scène internationale, cette situation est bien partie pour durer. En effet, les pronostics laissent augurer un recul de l’or noir. Il faut noter que durant la période hivernale, la demande pour le pétrole recule au profit du gaz naturel. Ce qui contribue à une correction des cours mondiaux du pétrole. De plus, la demande à l’international demeure atone, le moteur chinois étant toujours en panne. Les prévisions à l’international prévoient un recul des cours des matières premières, dont le pétrole, en 2025.

Le dernier rapport Commodity Markets Outlook de la Banque mondiale corrobore cette théorie, soulignant au passage la surabondance de la production. Le rapport estime que l’offre mondiale de pétrole devrait excéder, au cours de l’année prochaine, la demande de 1,2 million de barils par jour en moyenne. En outre, plusieurs pays, hors OPEP et OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés), devraient accroître leur production.

Par Nabil Ouzzane
Le 31/10/2024 à 22h08