Capital Investissement se cherche un nouveau modèle de développement

DR

Revue de presseKiosque360. Pour soutenir l’activité du capital investissement et lui permettre d'attirer les investisseurs, il devient nécessaire de faire évoluer son mode de gestion.

Le 31/01/2019 à 11h14

Un nouveau modèle pour le capital investissement marocain se profile. Dans son édition du jour, L’Economiste soutient que «le modèle de gestion doit migrer vers les standards internationaux pour continuer à attirer les investisseurs». Le journal croit savoir que les fonds d'investissement captifs ne seront plus portés par des institutions. «Le modèle cible requiert une indépendance entre l'équipe de gestion et les investisseurs», précise le quotidien.

Pour L’Economiste, «la migration vers un nouveau modèle implique aussi l'existence de gérants de qualité puisqu'ils exposent les investisseurs à un risque supplémentaire». Si «les arbitrages profitent de plus en plus aux sociétés de gestion indépendantes, la plupart de leurs fonds investissent dans des entreprises de taille intermédiaire ou dans les grands comptes». Les PME se trouvent mal adressées avec des tickets d'investissement qui dépassent souvent les 100 millions de dirhams. D’où la nécessité de «l'émergence de nouvelles équipes de gestion».

Ainsi, le niveau de transactions en 2018 devrait, comme le rapporte le journal, être «bien meilleur» qu’en 2017. Les professionnels anticipent un record d'investissements. En tout cas, ce sera certainement mieux que les 343 millions de dirhams investis en 2017. Un faible montant justifié par «le report de nombreuses opérations à 2018 pour profiter des dispositions de la loi de finances sur le droit d'enregistrement. Les gérants avaient démarré l'exercice 2018 avec une enveloppe de 2,5 milliards de dirhams à placer».

Parmi les autres recommandations du secteur, le développement du capital-risque pour l'amorçage d'entreprises, la réforme de la SAS et du statut OPCC, l'instauration d'un modèle de contrat d'investissement dédié à l'amorçage, ou encore la mise en place de quotas dans les marchés publics pour les start-up. Sans oublier le cadre fiscal, le développement d'instruments financiers et la création d'un marché secondaire pour l'échange de parts de capital des start-up.

Par Rachid Al Arbi
Le 31/01/2019 à 11h14