Retour à la normale à la bourse. Dans son édition du 10 novembre, L’Economiste constate que le marché a "retrouvé ses habitudes depuis juillet après une hyperactivité au début de la crise sanitaire". Après le bond à 12,6 milliards de dirhams des transactions sur le marché central au premier trimestre (x1,5 par rapport à la même période de 2019), elles sont retombées à 8,6 milliards de dirhams au 2ème trimestre puis à 3,2 milliards de dirhams entre juillet et septembre, assure-t-il. Dans ces conditions, les OPCVM, les personnes morales marocaines et étrangères, ont fortement freiné leurs achats sur le marché à l'inverse "des particuliers qui ont augmenté leurs acquisitions à deux chiffres par rapport au 3ème trimestre 2019 à 610 millions de dirhams pour les marocains et à 43 millions de dirhams pour les étrangers", relève le quotidien.
Cela fait ressortir "une position nette de 19 millions de dirhams" légèrement orientée à l’achat pour les personnes physiques marocaines. L'Économiste justifie cette frénésie par une chute des cours liée à la dégradation des perspectives économiques. Résultat: "les achats d’actions des particuliers ont été multipliés par 2,24 depuis le début de l’année à 2,9 milliards de dirhams à fin septembre". Leurs cessions ont aussi significativement augmenté (60%) à 2,5 milliards de dirhams. Dans ce sillage, les positions des OPCVM et des personnes morales marocaines étaient nettes acheteuses respectivement à 106 et 230 millions de dirhams au troisième trimestre. Ce qui n'a pas été le cas des personnes morales étrangères, clairement orientées à la vente avec une position nette de 322 millions de dirhams.
La bonne nouvelle est que les volumes ont nettement progressé en octobre (72% par rapport à septembre) à 1,8 milliard de dirhams. La mauvaise, en revanche, est qu'ils sont de 36% inférieurs à ceux d’octobre 2019.