Il y aurait comme de l'électricité dans l'air entre Bombardier Aéronautique et les autorités de tutelle. Le360 a appris, de sources concordantes, que le groupe canadien s'est sérieusement plaint de l'absence de réactivité du côté de ses interlocuteurs marocains notamment en ce qui concerne sa demande en voltage nécessaire pour le démarrage de l'activité de sa plateforme industrielle. Des sources proches du dossier sont allées jusqu'à dire que Bombardier doute de la capacité de l'Office national de l'eau et de l'électricité (ONEE) de répondre à ses besoins.
Interrogée à ce sujet, une source autorisée auprès de l'ONEE confie à Le360 qu'"il n'existe aucun problème entre l'Office et le groupe canadien". "Bombardier nous a demandé de lui fournir un certain voltage. Une offre financière a été proposée et nous attendons son retour", est-il précisé.
S'agit-il d'un malentendu ? Quoi qu'il en soit, ce projet de 200 millions de dollars risque de prendre du retard. Bombardier compte démarrer la production d'ici fin 2013. Pour rappel, le projet du numéro 3 mondial de l'aéronautique vise une montée en puissance en termes de technologies industrielles en l’espace de 8 ans. Le projet devra créer 850 emplois directs et plus de 4.000 emplois indirects.