Blanchiment: après le Gafi, l’Union européenne retire le Maroc de sa liste grise

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Revue de presseLa Commission européenne a annoncé, mercredi, le retrait du Maroc de la liste grise de l’UE des pays sous surveillance en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Aujourd’hui le Maroc.

Le 17/05/2023 à 20h22

Le Maroc a désormais quitté la liste grise de l’Union européenne des pays sous surveillance en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, indique le quotidien Aujourd’hui le Maroc dans son édition du jeudi 18 mai. Cette décision tient compte des informations du Groupe d’action financière (GAFI) et des modifications décidées lors de la dernière Plénière du GAFI de février 2023 dans la liste des «Juridictions sous surveillance renforcée», dite «liste grise».

Le GAFI avait, en effet, retiré le Maroc de sa liste grise suite à la mise en œuvre par le Royaume de son plan d’action convenu avec le groupe. Selon la Commission, avec les mesures prises pour mettre en œuvre le plan d’action convenu avec le GAFI, le Maroc a remédié aux carences de son dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme et ne représente plus de menace à ce niveau pour le système financier international, indique le journal.

«Étant donné que le Maroc a renforcé l’efficacité de son dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme et en a corrigé les déficiences techniques de façon à honorer l’engagement, pris dans son plan d’action, de remédier aux carences stratégiques identifiées par le GAFI, l’évaluation des informations disponibles qu’a effectuée la Commission l’amène à conclure que le Maroc ne présente plus de carences stratégiques dans son dispositif et devrait par conséquent être retiré de la liste grise», conclut la CE.

Le GAFI avait salué les progrès notables accomplis par le Maroc dans l’amélioration de son dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme et a noté que le Royaume avait mis en place les cadres juridiques et réglementaires nécessaires pour honorer les engagements pris dans son plan d’action.

Par Nabil Ouzzane
Le 17/05/2023 à 20h22