D’après les indicateurs de la Direction générale de l’hydraulique relevant du ministère de l’Equipement et de l’Eau, le taux de remplissage des barrages au niveau national s’élève à 31,8% à la date du 14 juin 2022 en raison du déficit pluviométrique. Il était de 48,9% au même moment un an auparavant, comme le rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 15 juin, précisant que les réserves se situent à 5,13 milliards de mètres cubes pour une capacité globale de 16,12 milliards de mètres cubes.
Tous les barrages n’enregistrent pas le même taux de remplissage. Certains sont quasiment vides comme le barrage Abdelmoumen, l’un des plus importants de la région Souss-Massa avec un taux de remplissage de 2,5%. D’autres affichent un taux de remplissage inférieur à 10% tel le barrage Al Massira, deuxième plus grand barrage du pays, avec un taux de remplissage d’à peine 6,3%.
A l’inverse, d’autres barrages connaissent un taux de remplissage très satisfaisants à l’instar du barrage de Tanger-Méditerranée (98,1%), le barrage Nakhla (93,7%), Smir (97,6%), Bou- houda (98,8%), Chefchaouen (96%), Acharif Al Idrissi (91,6%), Sidi Driss (80,8%), Allal El Fassi (87,8%), comme l’énumère le journal, indiquant que le barrage de Bin El Ouidane, troisième plus grand barrage du territoire a un taux de remplissage de près de 13,2%.
Pour faire face au stress hydrique, le gouvernement a adopté une politique de dessalement de l’eau de mer, une ressource alternative pour répondre aux besoins en eau à court et à long termes. Néanmoins, le journal explique que ce procédé présente plusieurs inconvénients comme des besoins énergétiques importants et l’emploi de produits chimiques pour nettoyer les membranes.