Tout va bien pour nos banques, nous apprend Finances News dans sa livraison du jour. L’hebdomadaire, qui revient sur les performances des banques cotées notamment, souligne que les indicateurs enregistrés depuis le début de l’année sont éloquents.
On apprend que leur produit net bancaire global s’est apprécié de 3,7% au premier trimestre pour atteindre les 18 milliards de dirhams. La même source précise que le contexte était bien loin d’être favorable en raison de l’évolution des taux. Force est de noter que la marge sur commissions et la marge d’intérêts des 6 banques cotées enregistrent une progression respectivement de 15,7% et 11,8%, et qu’en revanche, le résultat des opérations de marché du secteur s’est replié de 86,6% à cause de la hausse des taux sur le marché.
Précisons que le résultat d’exploitation du secteur a progressé de 6% à 6,5 milliards de dirhams, selon les calculs du courtier M.S.IN. Finances News souligne aussi que le RNPG a progressé de 2,5% à 3,3 milliards de dirhams, bénéficiant de l’amélioration du coût du risque (5,5% à 2,5 milliards de dirhams) et du bon dynamisme commercial.
«S’agissant de la contribution à la croissance du RNPG, c’est Attijariwafa bank qui a le plus contribué à cette croissance, avec une progression d’environ 260 millions de dirhams (+14,8 %), suivie par Bank of Africa qui a affiché une croissance de 205 millions de dirhams (+9,8%)», fait remarquer le journal, qui ajoute toutefois que la BCP et la BMCI sont les seules banques cotées qui ont enregistré une évolution négative de leur RNPG (-26,6% et -1,3% respectivement).
On apprend que les analystes s’attendent à ce que cette tendance se poursuive sur le reste de l’année, et que les analystes de CFG Bank, pour leur part, placent déjà le secteur en tête des thématiques les plus performantes d’ici la fin de l’année, en attendant le résultat des banques au deuxième trimestre pour évaluer leur performance au printemps.
«Les bénéfices du secteur devraient ainsi s’apprécier de 769 MDH à 13,1 Mds de dirhams, selon leurs calculs. Elles profiteraient notamment de la poursuite de la normalisation progressive du coût du risque et de l’augmentation des encours de crédits au Maroc et dans les filiales africaines», explique-t-on.
Finances News fait aussi observer que les analystes pronostiquent déjà la poursuite du redressement du niveau de rentabilité du secteur bancaire, grâce à l’augmentation des encours de crédits au Maroc et dans les filiales africaines, et la poursuite de la normalisation progressive du coût du risque favorisée par une légère accélération de la croissance économique tendue en 2023.