Depuis le lancement de la finance islamique, le montant global des crédits distribués par les banques participatives, tous produits confondus, s’élève à 1,1 milliard de dirhams. Le bilan d’étape de cette activité fait état de 71 agences bancaires ouvertes après avoir obtenu l’agrément de BAM. L’arrivée des sukuks, dont la première émission est prévue en juillet, révèle le wali, devrait donner un nouveau souffle en mobilisant de nouvelles ressources au profit des banques. Celles-ci ont dû jusqu’ici financer les crédits affectés au titre de la banque participative en puisant dans leurs ressources propres. «Nous sommes en train de résoudre quelques problèmes apparus, notamment dans le cadre de la Mourabaha automobile», soutient Jouahri.
Lire aussi : Finance participative: l’assurance Takaful se fait attendre
S’agissant de l’assurance participative, dite Takaful, le texte juridique encadrant cette activité est en train d’être finalisé, avec ce que cela exige comme modifications au niveau du Code des assurances, rassure Jouahri. Les oulémas, paraît-il, sont mobilisés pour compléter les textes dans des délais courts. «Nous les faisons travailler même les week-ends», insiste le wali de BAM.